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 [RP] Sibyllina, siby pour les intimes... ou les maccabés.

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Sibyllina
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Nombre de messages : 28
Date d'inscription : 18/12/2005

[RP] Sibyllina, siby pour les intimes... ou les maccabés. Empty
MessageSujet: [RP] Sibyllina, siby pour les intimes... ou les maccabés.   [RP] Sibyllina, siby pour les intimes... ou les maccabés. EmptyMar 17 Jan - 14:25

« Mon passé ? Vous aimeriez connaître mon histoire ? » <Sibyllina vous regarde intensément, comme tentant de déceler la moindre aura d’agressivité ou de nuisibilité dans votre requête.> Ainsi il est venu le temps pour moi d’en parler… « Et bien dans ce cas, puisque nous sommes entre personnes de confiance (sibyllina insiste sur le terme confiance de sa voix et en posant ses mains sur ses armes), installez-vous donc. Cela risque de prendre un peu de temps. Et je vous préviens, si vous m’interrompez une seule fois, j’arrêterai mon récit, et si j’apprend que vous avez divulgué ce que je vais vous raconter, même à l’un de vos amis, je vous promets une mort lente et douloureuse, mais qui ne vous loupera aucunement. » <Sibyllina durcit encore d’un ton sa voix, et est désormais ouvertement menaçante.>
Très bien, je vais donc commencer par mes parents. <Ici, sibyllina s’assoit et se détend légèrement, restant toutefois aux aguets, prête à bondir sur un importun au moindre bruit suspect. Elle vous regarde toujours de façon aussi intense, mais son regard se fait lointain, comme se retournant vers des images surgissant du passé.>
« Mes parents se sont rencontrés par le plus pur produit du hasard, ou bien du destin, comme vous le désirez. Ma mère était une chasseuse talentueuse, et reconnue par ses pairs comme rapide, efficace et surtout tenace. Mais surtout, c’était une femme d’honneur et de cœur. C’est pour cette raison d’ailleurs que des fermiers installés depuis peu au Nord des Tarides vinrent lui demander un service : un ours rôdait depuis peu dans la région, et avait déjà saccagé par trois fois les enclos des pauvres bougres. Hargneux mais pas courageux, ils n’avaient pas réussi à effrayer l’animal, imposant et aux marquages runiques sur les côtés. Ma mère partit donc en chasse de prédateur, se délectant d’avance du défis à sa hauteur. Enfin un animal seigneurial à traquer, à affronter, acculer, étudier dans sa vie quotidienne !
Pour autant, cette chasseresse si expérimentée que possible dût pour la première fois reconnaître son étonnement devant sa proie : certes la bête était imposante, fière, intelligente. Mais surtout, ce n’était pas une bête ! C’était un elfe, un druide presque retourné à l’état sauvage de par ses errances, et amaigri par la fuite des terres qui lui avaient été apparemment hostiles. Pour autant, il n’en restait pas moins une menace, et il pouvait très bien s’agir là d’un éclaireur perdu, censé reconnaître les environs avant de préparer une future invasion. Après tout, la Horde avait déjà essuyé pas mal d’offensives avec succès, ces derniers temps, et profité du même coup pour pousser leurs avances jusqu’à Ashenvale. Ce druide s’était peut-être alors retrouvé coupé des siens. Beaucoup de suppositions, mais peu d’actions. Ma mère n’aimait pas réfléchir : elle pensait avec son cœur et ses flèches.
Elle mit donc en joue l’ours, perchée sur son arbre, masquée aux yeux de ce dernier, et positionnée de sorte que même le vent ou son ombre ne sauraient trahir sa présence. Une flèche devrait suffir, et elle banda donc son arc lentement, prenant le temps d’ajuster son futur tir et sa concentration.
C’est à ce moment-ci qu’elle entendit craquer une branche derrière elle, comme si un poids imposant venait de faire céder une branche secondaire sur celle où elle s’était posée.
C’était un druide, encore, mais tauren, celui-là. Et sous sa forme féline et furtive, il s’était approché calmement de ma mère, sans paraître menaçant. Comprenant à demi mot la mise en garde, elle rengaina ses armes et patienta, tandis que l’elfe sauvage repartait au loin, sûrement chasser d’autres champignons hallucinogènes, comme ces derniers jours.
Le tauren lui expliqua ensuite la raison de la présence de cet elfe, en réalité émissaire de l’alliance, ou plus exactement des cercles druidiques du côté de l’alliance. Lui aussi l’avait traqué quelques temps, afin de savoir s’il était récupérable ou trop enfoncé dans le Rêve d’émeraude, laissant son instinct guidé ses pas sous sa forme animale.
Ce fut donc très rapidement ensuite que l’elfe en question et ma mère furent récupérés par une escorte de druides et chasseurs de tout poil, de toute race, et amenés jusqu’à un lieu tenu secret de réunion de ces derniers. Elle y reçu des compensations en nature pour dédommager les fermiers, ainsi que quelques explications et louanges. Seulement entre temps, l’elfe redevenu presque sociable l’avait passablement intriguée. Il avait un air bestial qui lui plaisait beaucoup, cet air de prédateur aux aguets, ne cherchant pas à nuir à son entourage mais prenant plaisir à se sentir redouté. De plus, il lui était énormément reconnaissant de ne pas l’avoir tué, tandis qu’il était encore sous sa forme animale et à sa mercie.
Bien sûr, cela n’alla pas plus loin cette fois-ci, ma mère ne pouvant rester au sein de ce « groupe » si particulier, tandis que l’émissaire cénarien (car c’était apparemment ce qu’il était) devait faire ses rapports et requêtes.
Ce fut donc un peu plus tard, cette fois-ci encore complètement au hasard, puisque ma mère errait sans réel but dans les contrées, qu’ils se rencontrèrent à nouveau. Et… « sympathisèrent ». Cela vous paraîtra étrange, mais ils se plaisaient mutuellement, et la nature faisant bien les choses, ainsi que le destin, je fus promptement conçue.
A ma naissance, je fus considérée par tous comme porteuse d’espoir, encadrés par les druides et les chasseurs, symbole de tolérance pour tous, alors même que les elfes venant du Nord lançaient des assauts féroces, rongeant le terrain précédemment conquis. Ils étaient avides de sang et de combat, bien plus fanatisés que certains de nos propres rangs, et n’hésitaient pas à tuer civils comme soldats.
Mon père tenta, en grand diplomate elfique, de calmer les partis, mais il fut tué par les orcs alors même que ses congénères se ruaient sur la Croisée, pris entre deux feux et sûrement considéré comme un ennemi, dans la masse.
Par la suite, après que ces fous à la peau bleutée furent repoussés, ou plutôt exterminés, je fus considérée comme une aberration, et menacée de morts. Ma mère se réfugia avec moi en Mulgore, voulant demander l’asile au peuple plus censé des Taurens, mais la battue la rattrapa avant qu’elle ne puisse même s’approcher de la capitale. Pourtant, un vieil orc, vétéran respecté parmis les orcs et même les réprouvés (ce qui n’est pas une mince affaire) annula la sentence qui pesait sur mon dos de jeune gamine. Il me mit alors au défis : si je prouvais que j’honorais la Horde, que j’étais digne de confiance, alors je gagnerai mon droit à la Vie, et prouverait par ma différence qu’on est plus fort lorsqu’on connaissait ses ennemis intimement. Et pour cela, je devais apprendre à chasser, et à tuer.
<Sibyllina se rembrunit très légèrement, mais continue d’une voix impassible, presque monocorde :>
Chasser, mais pas n’importe quelle proie. Une proie coriace, tenace, rapide… Ma mère, cette soit-disante traitresse. Je devais la traquer, la tuer, sans éprouver de remord ni de doute, afin de servir la Horde. Ainsi, je réunirai les preuves d’abnégation, de courage et surtout de mon absence d’influence elfique pour tous.
Les Taurens, liés par l’alliance entre Cairne et Thraal, ne purent rien y faire. Et, ayant déjà appris l’art de la Chasse de ma propre mère, désormais devenue mon gibier, je ne mis pas très longtemps avant de la rattraper et de la tuer proprement, d’un coup de dague entre les homoplates. Cette chasseresse, si fière et efficace, était morte en lâche, en traitresse et en paria, sans voir le coup arriver, sans réfléchir à sa survie, courant bêtement. Je n’ai jamais pardonné à ma mère d’avoir été aussi stupide et lâche. Elle ne m’a pas fait face, ne m’a pas regardée, ne m’a rien dit avant de mourir, s’est juste contentée de courir, et de fermer les yeux, tandis que le sang coulait de ses lèvres.
Je fus par la suite éduquée par le vieil orc guerrier, et devint rapidement une assassin aussi efficace qu’avait été ma mère en tant que chasseuse. Sauf que moi, désormais, je réfléchirai avec ma tête, et ignorerai mon cœur. »
<Sibyllina vous observe alors, ayant terminé son discours, et attendant la moindre critique ou remarque désobligeante pour vous prouver ses dires. Seules traces encore visibles de ce passé pour elle révolu : ses longues et fines oreilles, son visage plus fin et délicat que le reste des orques, ainsi que, lors des nuits éclairées par la lune, des reflets bleutés de sa peau et une légère réfraction lumineuse de ses yeux, ressemblant à deux braises ardentes.>
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